James Dickey
Nom de naissance | James Lafayette Dickey |
---|---|
Naissance |
Atlanta (Géorgie), États-Unis |
Décès |
Columbia (Caroline du Sud), États-Unis |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Anglais américain |
---|
Œuvres principales
James Dickey, né le à Atlanta en Géorgie et mort le à Columbia en Caroline du Sud, est un auteur et poète américain notamment connu pour son roman Délivrance, publié en 1970, et qui a reçu le prix Médicis étranger en 1971.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né en février 1923[1] , il est le fils de l'avocat Eugene Dickey et de Maibelle Swift[2]. En 1942, James Dickey Lafayette s'inscrit au Clemson Collège en Caroline du Sud et joue dans l'équipe de football. Après un semestre, il quitte l'école pour s'enrôler dans l'Armée de l'air. Il est pilote de chasse lors de la Deuxième Guerre mondiale et pendant la guerre de Corée. Entre les deux guerres, il reprend ses études.
Il est diplômé en littérature anglaise et en philosophie. Il s'est également intéressé à l'astronomie.
En , il épouse Maxine Syerson ; ils ont trois ans plus tard leur premier fils, Christopher et un second fils, Kevin, né en 1958. En 1976, deux mois après le décès de Maxine, il épouse Deborah Dickey Dodson. Leur fille, Bronwen, naît en 1981.
De 1950 à 1954, il enseigne à l'université Rice à Houston, puis retourne dans l'armée de l'air pendant deux ans en Corée. Il travaille pendant plusieurs années dans la publicité, notamment pour Coca-Cola et les chips Lay's. Il justifie ce revirement professionnel par le besoin d'argent et déclare : « Je vendais mon âme au diable tous les jours... et j'essayais de la racheter la nuit. »
Il revient à la poésie en 1960 et publie son premier recueil, Into the Stone and Other Poems. Le recueil suivant, Drowning with Others, publié en 1962, lui vaut une bourse Guggenheim ; et Buckdancer's Choice (1965) est récompensé par le National Book Award en 1966[1].
Après avoir été nommé consultant en poésie pour la Bibliothèque du Congrès, il publie Poèmes 1957-1967, qui présente le meilleur de son œuvre. Il accepte un poste de professeur d'anglais à l'université de Caroline du Sud à Columbia.
Il doit sa popularité auprès du grand public grâce à la version cinématographique réalisée par John Boorman de son roman Délivrance, publié en 1970 ( prix Médicis étranger en 1971[1]): dans le film Délivrance de 1972, James Dickey apparaît à la fin du film dans le rôle du shérif[3] qui interroge les protagonistes qui ont participé à la descente du fleuve sur la disparition de leurs compagnons et celle d'habitants des environs.
Le poète a été invité à lire son poème The Strength of Fields devant le président Jimmy Carter lors de son investiture le .
James Dickey meurt en 1977 à 73 ans[1],[3],[4], six jours après son dernier cours à l'université de Caroline du Sud, où il a enseigné à partir de 1968. Dickey a passé ses dernières années dans les hôpitaux, souffrant d'une fibrose pulmonaire, mais également d'alcoolisme.
Œuvres
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]- Deliverance (1970) Publié en français sous le titre Délivrance, traduit par Pierre Clinquart, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Lettres étrangères », 1971, 253 p. (BNF 35221593) ; réédition, Paris, J'ai lu no 531, 1974Publié en français dans une nouvelle traduction sous le titre Délivrance, traduit par Jacques Mailhos, Paris, Éditions Gallmeister, coll. « Nature writing », 2013, 274 p. (ISBN 978-2-35178-066-4)
- Alnilam (1987)
- To The White Sea (1993) Publié en français sous le titre Là-bas au nord, Paris, Flammarion, 1995
Poésie
[modifier | modifier le code]- Into the Stone and Other Poems (1960)
- Drowning with Others (1962)
- Two Poems of the Air (1964)
- Helmets (1964)
- Buckdancer's Choice (1965)
- Poems 1957-67 (1967)
- The Achievement of James Dickey: A Comprehensive Selection of His Poems (1968)
- The "i" Beaters, Blood, Victory, Madness, Buckhead (1970)
- Mercy (1970)
- Exchanges (1971)
- The Zodiac (1976)
- Veteran Birth: The Gadfly Poems 1947-49 (1978)
- Head-Deep in Strange Sounds: Free-Flight Improvisations from the unEnglish (1979)
- The Strength of Fields (1979)
- Falling, May Day Sermon, and Other Poems (1981)
- The Early Motion (1981)
- Puella (1982)
- Värmland (1982)
- False Youth: Four Seasons (1983)
- For a Time and Place (1983)
- Intervisions (1983)
- The Central Motion: Poems 1968-79 (1983)
- Bronwen, The Traw, and the Shape-Shifter: A Poem in Four Parts (1986)
- The Eagle's Mile (1990)
- The Whole Motion: Collected Poems 1949-92 (1992)
- Float Like a Butterfly, Sting Like the Bee
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « James Dickey » (voir la liste des auteurs).
- Albin Krebs, « James Dickey », sur Le Monde,
- « Dickey, James (1923-1997) », sur La médiathèque Saint-Hilaire-de-Riez
- Guillaume Pajot, « James Dickey dans la boue et la baston », sur Libération,
- (en) Albin Krebs, « James Dickey, Two-Fisted Poet and the Author of 'Deliverance,' Is Dead at 73 », sur The New York Times,
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Romancier américain du XXe siècle
- Poète américain du XXe siècle
- Militaire américain de la guerre de Corée
- Militaire américain de la Seconde Guerre mondiale
- Étudiant de l'université de Clemson
- Étudiant de l'université Vanderbilt
- Professeur à l'université Rice
- Professeur à l'université de Caroline du Sud
- Professeur à l'université de Floride
- Professeur au Reed College
- Professeur à l'université du Wisconsin à Madison
- Professeur à l'université d'État de Californie à Northridge
- Southern Gothic
- Lauréat du prix Médicis étranger
- Lauréat du National Book Award
- Naissance en février 1923
- Naissance à Atlanta
- Décès en janvier 1997
- Décès à Columbia (Caroline du Sud)
- Décès à 73 ans